Pourquoi créer un site e commerce : enjeux et conseils
Toutefois, il est important de se poser les bonnes questions avant de démarrer son activité marchande en ligne. Quel est l’objectif lorsqu’on crée son site e-commerce ? Vendre en ligne permet d’augmenter ses ventes, de créer son propre écosystème marchand, de promouvoir son offre, de se différencier sur le marché et de maîtriser la relation client.
Gérer un site marchand sur internet est un métier à 360°. Dans cet article nous présentons un guide complet pour s’assurer de créer son site e-commerce pour les bonnes raisons et de la meilleure des façons.
Cadrer son projet de vente en ligne
Quel modèle de vente pour son site e-commerce ?
Il ne faut pas croire que vendre en ligne est une simple transposition de la vente physique. La digitalisation des ventes est un pan entier de la stratégie de digitalisation des entreprises. Plusieurs modèles de vente en ligne existent selon les objectifs poursuivis.
Il est possible de vendre en ligne en maîtrisant toute la chaîne de valeur d’une boutique e-commerce : depuis la plateforme permettant de présenter les biens ou services aux clients jusqu’à la livraison du produit ou du service commandé.
Il est également possible de faire appel à des prestataires pour la mise en vente. Le système de drop shipping ou de market place est une solution permettant à des vendeurs de proposer leur offre sur les plateformes d’acteurs déjà reconnus de la vente en ligne (Amazon ou Darty par exemple).
Enfin, on peut aussi externaliser l’expédition des commandes : la gestion du stock, la préparation des commandes et/ou la livraison sont entièrement confiées à un prestataire externe spécialisé.
Il faut aussi étudier la zone géographique de vente, équivalente à la zone de chalandise qui aura des impacts en fonction de son périmètre : national ou international.
Une analyse de la valeur ajoutée de l’entreprise doit être menée pour identifier quelles sont les étapes de la vente en ligne qui doivent être externalisées et celles qui doivent être maintenues en interne.
Quelles contraintes actuelles pour son catalogue produit futur ?
Dans un projet de digitalisation des ventes, il faut s’assurer que la future boutique en ligne correspondra aux actuelles contraintes internes. Lorsqu’on possède initialement un lieu de vente physique, des outils sont déjà implémentés pour le processus achats et logistique, la comptabilité, les moyens de communication et de production. Un audit de compatibilité, technique et fonctionnelle, avec les outils actuels évitera de mauvaises surprises.
La technicité ou la complexité du produit ou service proposé aura un impact sur le choix des paramètres du modèle de vente en ligne choisi et du site e-commerce associé. Différents prestataires vont pouvoir contribuer à présenter en ligne le produit ou le service vendu. Photographes, rédacteurs web, copywriters et webmasters vont participer à la mise en place d’illustrations, de fiches descriptives, d’avis clients, ou de l’arborescence pour la configuration de son catalogue en ligne.
Quelles obligations légales pour la vente en ligne ?
La vente en ligne est soumise à des règles juridiques spécifiques. Conditions générales de ventes, mentions légales, droit de rétractation, toutes ces normes existent pour la vente physique, mais les consommateurs n’ont pas les mêmes droits et les vendeurs pas les mêmes obligations en ligne. Ces contraintes légales propres au e-commerce doivent être parfaitement identifiées et respectées.
Quel potentiel de croissance du business ?
C’est la question clé à se poser pour la création de son site e-commerce.
Si la mise en place d’un site de vente en ligne est, indéniablement, une source de croissance importante, il faut identifier la part d’investissement nécessaire et les revenus supplémentaires générés.
La digitalisation de ses ventes ne signifie pas une baisse des ventes physiques, les deux systèmes pouvant s’influencer l’un l’autre grâce à des stratégies omnicanal. Toutefois, celles-ci doivent également faire l’objet d’une analyse pour maîtriser l’investissement versus la croissance générée.
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